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Dans la nuit du 19 au 20 septembre 1943, plusieurs centaines d'affiches « La patrie en danger » sont collées à Paris à côté des affiches officielles. Au mépris des risques, cette apparition au grand jour de ce document clandestin illustré, révèle pour la première fois l'existence des Francs-tireurs et partisans (FTP), formation militaire du mouvement Front national.
Les résistants appellent les Parisiens aux armes, en s'inscrivant dans la continuité du discours révolutionnaire sur la patrie en danger et la levée en masse des volontaires. La victoire de de la Première République française à Valmy contre les Prussiens le 20 septembre 1792 doit servir d'exemple pour le retour de la République en 1944.
Cette résistance parisienne comporte au maximum quelques centaines d'hommes armés et quelques milliers d'engagés et de volontaires ; il ne peut être question d'organiser de véritables maquis. Aussi, les actes de cette poignée d'hommes se réduisent essentiellement à des attaques de petits groupes de soldats, des « attentats » sur des bâtiments symboliques de l'occupation et de la collaboration, mais également des coups de main plus ambitieux, tel l'incendie du fichier central du STO au ministère du Travail, place Fontenoy en mars 1944.
Existence et lieu de conservation des originaux
Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne
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