LA BIOGRAPHIE

Iris Levasseur et née en 1972 à Paris Elle est diplômée de l'école Nationale des Beaux-Arts de Paris et de l'école Nationale des Arts Décoratifs. Son travail participe largement au renouveau de la peinture figurative. Elle occupe un atelier d'artiste à Pantin depuis 1998

LA DÉMARCHE

A la recherche d'une image qui se placerait à mi-chemin entre le réel et l'imaginaire, la peinture d'Iris Levasseur trouve ses sources à la fois dans des motifs issus de la réalité et d'autres référencés à l'histoire de l'art. Elle revendique la liberté de combiner les sujets, d'enchaîner des objets figuratifs à des motifs symboliques, de passer d'un niveau de sens à un autre, prenant acte de la caducité du clivage entre abstraction et figuration. En 2007, elle participe à l'exposition « Peinture(s) Génération 70 » à la Fondation Salomon qui expose plusieurs artistes ayant fait le choix du médium peinture et accordant une place de premier plan au sujet et à la figure.

L'ŒUVRE

Latine a été réalisée en 2005. Dans cette œuvre Levasseur crée des jeux entre l'endroit et l'envers donnent l'impression que les différents motifs « flottent » dans l'espace du tableau. Ensuite, la place accordée au blanc est telle qu'elle semble presque égale à la surface recouverte de couleurs. Latine fonctionne comme le déroulé d'un rêve. Les motifs sont toujours issus de la réalité : les corps sont peints d'après des modèles photographiés et dans le même temps, l'iconographie repose sur un enchaînement d'images sans logique narrative. Le nu féminin évoque un des sujets principaux de l'histoire de l'art et dans le même temps, la fourrure nous oriente à la fois vers un sujet d'actualité sur l'origine de celle-ci mais peut aussi symboliser la luxure, thème encore renforcé par le collier de perle issu d'une forme abstraite et la délicatesse des deux oiseaux.

LA TECHNIQUE

L'association de l'huile ultra liquide -quasi transparente par endroit- et de la touche voulue très fine, entraîne la peinture, en se déposant, à se « conduire » elle-même à la surface de la toile, formant parfois des coulures entre les motifs. Ce travail sur le principe des fluides ou des réseaux d'irrigation tel qu'on peut les trouver dans le corps par exemple, rappelle le jeu des cadavres exquis cher aux surréalistes.

POUR ALLER PLUS LOIN

http://www.galerieouizeman.com/siteweb/ref/iris_levasseur.html

http://www.dukanhourdequin.com/index.php?page=biblioartiste&page_secondaire=levasseur

http://www.defrost.fr/