LA BIOGRAPHIE

Né en 1984, Daniel Flammer est diplômé en 2009 de l'ENSBA avec les félicitations du jury. Représenté jusqu'en 2018 par la galerie Polad-Hardouin, il expose en France et à l'étranger. Son histoire personnelle nourrit son travail : héritage intellectuel d'une mère peintre et d'un père psychiatre, souvenirs d'une enfance passée en ateliers, drames familiaux. Daniel Flammer enrichit également son travail d'approches autres : scénographie, décor, littérature, musique. Son parcours est aussi un itinéraire de voyages, familiaux puis artistiques et personnels, de Paris à Berlin, de l'Argentine à l'Islande, réservoirs mentaux d'histoires et de paysages. Daniel Flammer vit et travaille à Paris.

LA DÉMARCHE

Daniel Flammer prolonge dans son expression artistique la grande tradition du travail sur toile et sur papier, avec des incursions récentes en direction de l'installation tridimensionnelle et de la vidéo. Sa démarche artistique relève davantage de la cosa mentale que de la représentation pure, dans une pratique nourrie de références qui tient du collage, de la métaphore, du jeu d'esprit. Il intègre des motifs privés de leur sens initial dans un langage pictural propre : mondes oniriques saturés de couleurs, imprégnés d'une technologie surréaliste, peuplés d'un bestiaire mythologique et de corps segmentés. Sa production se situe à mi-chemin entre catharsis personnelle et réflexion sur la société contemporaine.

L'ŒUVRE

L'artiste peint un village agricole ; on peut voir au loin un moulin, des bâtiments, un canal et un champ de blé sur la droite. Au centre une fontaine, où apparaît une étrange créature venant troubler ce paysage banal. Ce monstre jaune oscillant entre un dragon et un serpent sinueux traverse tous les plans de la peinture, il passe par un trou dans l'encadrement de la porte, se faufile derrière les bâtiments lointains, revient par le champ de blé près de la fontaine et passe par la porte. A la manière d'un Chagall, il peuple ce paysage aux couleurs saturés d'animaux fantastiques. Plus on se concentre sur les détails, plus nous pouvons percevoir des éléments incongrus : la roue qui n'est attachée à rien dans l'ouverture de la porte, l'étrange créature qui se pose sur la créature jaune, la diffraction d'une partie du corps du monstre, etc. Daniel Flammer réalise ici un tableau surréaliste, une vision onirique, entre cauchemar et rêve. Cette vision ressemble beaucoup à un songe : l'amalgame de choses, d'objets, de sens, un environnement familier comportant cependant une touche d'irréel.

L'ENTRÉE DANS LE FMAC-P

Achat en atelier en 2011.

POUR ALLER PLUS LOIN

https://www.danielflammer.com/

Achat en atelier en 2011.