LA BIOGRAPHIE

Parisienne de naissance, issue d'une famille d'immigrés venus de toute l'Europe, Joséphine Topolanski dit avoir grandi maternée par une mère juive séfarade et canalisée par un père ashkénaze. De cet héritage familial hybride, naît une réflexion intime sur la double transmission du rapport culturel à la vérité. Traçant une ligne entre différentes croyances, provoquant un syncrétisme entre l'attention aux formes esthétiques et pratiques instinctives, et l'intérêt obsessionnel aux systèmes formés de connaissances vérifiées.

Diplômée en 2021 de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris après avoir étudié l'édition et l'image imprimée, Joséphine Topolanski oriente sa pratique vers le textile.

À travers une approche qui conjugue science, foi et croyance populaire, entre réalité et fiction, ses œuvres interrogent nos rapports à la vérité et aux croyances. Mention spéciale du jury du prix Révélation Design ADAGP en 2021, son travail est présenté à 100% l'Expo à la Grande Halle de La Villette et rejoint les collections de la ville de Pantin en 2022. Intégrée à la promotion 2023 du programme de mentorat Passerelle de l'association Contemporaines, Joséphine Topolanski est marrainée par Eden Tinto Collins. Elle expose cette année pour le 73ème Festival de Jeune Création et participera à la saison hors les murs du CAC de Brétigny en 2024 sur une invitation de la commissaire Valentina Ulisse.

LA DÉMARCHE ET L'ŒUVRE

À travers une approche qui conjugue science, foi et croyance populaire, ma pratique explore notre rapport à la vérité. Mon travail se penche donc sur la construction des mythes et des controverses. Je mène un travail de recherches iconographiques sur les croyances populaires grâce auquel j'examine l'imagine fixe comme pièce à conviction, questionnant son statut de témoin du réel, me penchant/m'attardant sur son caractère fantasmé et sublimé.

Ainsi, les différentes pièces de mes projets désirent interroger notre relation aux histoires, en oscillant entre réalité et fiction et en jouant sur les ambiguïtés entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux.

Mes projets actuels s'attardent sur la double direction de la croyance, son aspect collectif, il n'est de mythe sans collectivité culturelle, et la voie de l'intime conviction. Y résulte l'élaboration d'une nouvelle foi, aux limites éclatées et aux frontières abolies, pour arriver à un décloisonnement des différentes formes de rapports au croire et au savoir que notre société traverse. Manifestation de l'universalité d'un voyage personnel de transitions entre le terrestre et le céleste.

Au début des années 80, les physiciens parviennent pour la première fois à capturer et photographier des atomes. Ces images scientifiques en noir et blanc sont encore floues, difficiles à déchiffrer. Ce projet propose de les revisiter à sa façon.

Cette série de gravures inventées, inspirées, copiées, tente de comprendre la nature des images de science, ce qui les rend touchantes pour certaines, informatives pour d'autres. Inobservables par définition à l'œil humain, ces images sont-elles créées, révélées ou inventées ? L'artiste Joséphine Topolanski explore ici notre rapport à la vérité. Elle oscille entre réalité et fiction, jouant sur les ambiguïtés entre documentaire et imaginaire, visible et invisible, vrai et faux&

POUR ALLER PLUS LOIN

www.josephinetopolanski.com