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Mairies

Hôtel de ville

45 avenue du Général-Leclerc

1884-1886 / Gustave Raulin puis Léon Guélorget, architectes

L'hôtel de ville de Pantin incarne, tant par son implantation que par son architecture, une importante période de mutation des systèmes de représentation du pouvoir municipal durant la IIIe République.

Le choix du site, à mi-distance du centre ancien et du quartier des Quatre-Chemins, entre le canal et les récentes voies ferrées, répond aux réclamations des habitants des Quatre-Chemins, qui déplorent leur enclavement et leur éloignement des équipements publics.

Carte postale de l'hôtel de ville au début du XXe siècle

L'hôtel de ville au début du XXe siècle - 2Fi288

S'appuyant sur la culture classique encore en vigueur dans les dernières décennies du XIXe siècle, l'architecte a conçu l'hôtel de ville à la manière d'un petit palais néo-Renaissance. Composé de manière symétrique, le bâtiment est doté d'un corps central flanqué de deux pavillons latéraux situés en avant-corps. Le hall d'entrée est doté d'un escalier central qui se retourne en deux volées latérales pour accéder aux salles du premier étage. Reprenant la hiérarchie spatiale de l'hôtel particulier, il conduit à l'étage « noble » de la mairie qui comprend le cabinet du maire et des adjoints, la salle de mariage autrefois salle du conseil municipal, et la salle des fêtes.

Les décors révèlent des scènes pantinoises dans lesquelles s'inscrivent des symboles républicains et d'autres allégories.

Photographie de la façade principale après restauration, en 2022
Façade principale après restauration, en 2022

Depuis l'achèvement de la « nouvelle mairie » en 1994, l'édifice n'assure plus qu'une fonction représentative et protocolaire.

Inscrit en 2017 puis classé en 2023 au titre des monuments historiques, l’hôtel de ville a fait l’objet d’une restauration de ses toitures et façades, ainsi que d’une mise en valeur de ses abords, opérations achevées en 2022.

Centre administratif municipal

84-88 avenue du Général-Leclerc

1992-1994 / Jean-Claude Donnadieu, architecte

Les années 1990 marquent les limites de l'éclatement des services municipaux entre l'hôtel de ville plus que centenaire, quelques propriétés communales et les préfabriqués installés rue de la Marine. La rationalisation des services accueillant le public et la volonté politique de constituer une nouvelle représentation du pouvoir municipal conduisent les élus à se lancer dans la construction d'un édifice de 8 000 mètres carrés.

Photographie de la façade du centre administratif côté canal
Façade du centre administratif côté canal

Choisi à l'issue d'un concours, le projet de Donnadieu a pour ambition d'articuler autour d'un grand hall central tout en hauteur, un bloc semi-cylindrique et deux ailes trapézoïdales, en les disposant en diagonale afin de constituer deux façades principales répondant chacune à un environnement spécifique. 

L'une ouvre sur l'avenue du Général-Leclerc, fait face à l'hôtel de ville et accueille le public. L'autre donne sur le canal dans une logique de masse dissociée pour éviter une trop forte frontalité ; elle assure l'entrée du personnel et des véhicules.

Métal et verre sont les matériaux dominants tant à l'extérieur que dans l'atrium intérieur.

Photographie de la salle du conseil municipal
La salle du conseil municipal - 3Fi1175

Au sixième et dernier étage, dans le semi-cylindre, se situe la salle du conseil, qui offre une vue panoramique à 360 degrés sur le paysage pantinois.

Maison de quartier des Courtillières, annexe de la mairie

1 avenue Aimé-Césaire

1995-1998 / Suzel Brout, architecte

La maison de quartier est conçue avec un double objectif : offrir aux habitants du grand ensemble un édifice représentant l'institution communale et un équipement de proximité dévolu aux activités socio-culturelles.

Photographie des façades de la maison de quartier des Courtillières
Façades de la maison de quartier des Courtillières

Implantée à l'angle de l'avenue des Courtillières, devenue avenue Aimé-Césaire, et de l'avenue de la Division-Leclerc, elle marque l'entrée du quartier.

Occupant la totalité de la parcelle trapézoïdale, l'édifice apparaît comme un ensemble compact subdivisé en deux parties, reliées par un hall central en double hauteur. Celui-ci est accessible par le public depuis l'avenue Aimé-Césaire et assure la distribution de trois niveaux. Chaque niveau se distingue extérieurement pour accentuer l'horizontalité de l'édifice et son « assiette ». Il est doté au rez-de-chaussée de panneaux de béton préfabriqué de granulats du Boulonnais et de baies vitrées ouvrant de plain-pied sur l'espace public.

En revisitant le vocabulaire de l'architecture moderne (toit-terrasse, façade non porteuse, plan ouvert, fenêtres horizontales), Suzel Brout confère à cette maison de quartier un caractère classique intemporel dans un environnement hétéroclite marqué par des architectures diverses.

Maison de quartier des Quatre-Chemins, annexe de la mairie

42 avenue Édouard-Vaillant

1895 / Léon Guélorget, architecte

réhabilitation en 1997-1998 / Charles Delamy, architecte

Si la municipalité avait déjà installé des services de proximité dans le quartier des Quatre-Chemins, elle profite de travaux de réfection pour se lancer dans le projet plus ambitieux d'une extension et renforcer ainsi le petit pôle d'équipements municipaux du quartier.

Photographie de la maison de quartier des Quatre-Chemins en 2019
La maison de quartier des Quatre-Chemins en 2019

Le projet porte sur la réhabilitation et l'extension du pavillon, conçu en 1895 par Guélorget, architecte de la ville, pour abriter à l'origine les pompes à incendies. La nouvelle aile, qui intègre une extension antérieure des années 1960, comprend une entrée en retrait qui conduit d'un côté aux services municipaux installés dans l'ancien pavillon et de l'autre côté à deux salles de réunions, destinées aux associations et aux activités du quartier. Cette dissociation permet un usage de ces deux salles en dehors des heures administratives. La maison de quartier des Quatre-Chemins réhabilitée ouvre ses portes en septembre 1998.

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